À moins de 30 jours du scrutin, c’est la confusion totale qui règne en Côte d’Ivoire. Après Guillaume Soro qui a déclaré haut et fort qu’il n’y aura pas élection présidentielle le 31 octobre, c’est Simone Gbagbo qui rajoute une couche pessimiste et menaçante.
É voquant l’élection présidentielle du 31 octobre sur France 24, L’ex-Premiere dame a soutenu que le scrutin « n’aura pas » lieu, rappelant que l’opposition refuse la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat controversé, et réclame un nouveau Conseil constitutionnel et une nouvelle Commission électorale indépendante.
« Il n’y aura pas d’élection, les gens sont déjà dans la rue. Les violences, nous les vivons déjà. Depuis que M. Ouattara a annoncé sa candidature, les Ivoiriens sont descendus spontanément dans la rue (…). Le bain de sang, nous le vivons déjà », a-t-elle affirmé. En août, une quinzaine de personnes ont été tuées dans des violences après l’annonce de la candidature de M. Ouattara, qualifiée de « forfaiture » par l’opposition.
Par ailleurs, la CEI est en déliquescence. Deux membres de l’opposition ont annoncé la suspension de leur participation à travers une déclaration dont voici l’intégralité :
“Dans une déclaration datée du 20 Août 2019, les plateformes politiques AFD et LMP avaient décliné la demande du Gouvernement, de désigner des personnalités devant siéger dans la CEI et, demandé de reprendre les négociations en vue de l’adoption de la nomenclature d’une CEI consensuelle.
En réponse à cette requête, le Gouvernement par le biais du ministère de l’Administration du territoire, avait invité les deux (2) plateformes à des négociations qui se sont déroulées du 27 Août au 2 Septembre 2019. Ces négociations s’étaient soldées par la signature d’un procès-verbal co-signé par le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense, Monsieur Hamed BAKAYOKO, au nom du Gouvernement et, par Monsieur Pascal AFFI N’Guessan et Madame Laurette BOETE pour l’AFD et la LMP.
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