Qui est MADIC 100 FRONTIÈRES ?
De son vrai nom Mamadi Condé, CAMPOS pour les Dabolakas et dinguirayekas, madic 💯 frontières, est originaire de Dinguiraye, secteur FOUGAH (Quartier kouroula dans la commune urbaine). Né en 1984 à kissidougou, Madic est fils d’un vétérinaire du nom de Mamadou Condé, communément appelé « I P C » (Intelligent Petit Condé) et de Saran Touré. Il est le troisième geste du couple Condé et le premier garçon de la famille de 7 enfants.
Son père, Mamadou Condé a intégré le RPG en 1991. Alors qu’il était Directeur préfectoral de l’élevage de kissidougou. À cause de son choix politique, il perd son poste au temps du PUP de feu Général Lansana Conté. C’est ainsi, qu’il a été muté à N’dèma, préfecture de Dabola, après plusieurs arrestations, des emprisonnements, des tortures, des séquestrations sous le régime militaire, par ceux qui sont aujourd’hui autour du Président Alpha Condé. Mais tout cela ne l’a pas fait changé, il est resté militant du RPG jusqu’à nos jours.
À Dabola, la vie était difficile, les enfants sont nombreux et n’ont aucun soutien. Le père a perdu son poste et ses avantages. C’est ainsi qu’en 2006, à 22 ans Mamadi Condé décide d’aller en aventure pour pouvoir prendre en charge ses parents et ses frères et sœurs. Artiste peintre, il s’en va en République sœur du Mali. Là il ouvre son atelier de peintre et gagnait assez de clients à cause du bon service qu’il rendait. C’est là qu’il a rencontré la Canadienne Marie Ève Tremblé et avec qui il s’est marié et fait une fille (Mawassa Condé). En 2008, ils partirent ensemble au Canada, d’où il décida de se suivre des formations en mines.
Si c’est une question de justice, ils sont nombreux sur les réseaux sociaux qui incitent à la violence, à la haine, à la division. Mais, certains ne sont pas ou jamais inquiétés. Au contraire, ils reçoivent des satisfecits pour incitation à la violence et injures publiques. Des gens qui ont souffert pour le parti (RPG) pendant des années, qui ont perdu des parents et des biens, c’est à ces derniers qu’il fallait décerner des satisfecits pour avoir combattu jusqu’au bout pour le triomphe du parti.
Ne cherchez pas loin sur l’origine de sa frustration et la raison de sa colère.
Comme on aime à le dire, pas de fait sans cause, ni de fumée sans feu.
Cet extrait est tiré de la page faceebook Ibrahima Diakité, journaliste et ami d’enfance du jeune Madic.