Ousmane Gaoual Diallo, Abdoulaye Bah (membres de l’UFDG), et Etienne Soropogui (président du mouvement Nos Valeurs Communes) sont arrivés à la Direction centrale de la police judiciaire (DPJ). En compagnie de leurs avocats, les opposants sont venus répondre aux convocations qui leur ont été adressées hier.
« Nos clients sont des républicains, nos clients sont des légalistes, sont des personnes qui respectent la loi. Hier, nous avons promis que nous serions là avec eux lorsqu’ils recevront des convocations régulières. Nous avons reçu les convocations régulières et ce matin, nous sommes là à la disposition de l’enquête. Ils ne se reprochent de rien.
Ils ont le moral tranquille, ils ont l’esprit tranquille. Il fallait éviter de les humilier dans les quartiers. Aller casser tout, prendre tout avec un spectacle inacceptable. Donc, nous sommes là pour assurer leur défense. Les enquêtes commencent », a déclaré maître Salifou Béavogui, membre du collectif des avocats des opposants, à leur arrivée à la DPJ.
Ousmane Gaoual Diallo, Abdoulaye Bah et Etienne Soropogui, retrouvent sur les lieux Ibrahima Chérif Bah, vice-président de l’UFDG, interpellé hier et conduit à la DPJ. Mamadou Cellou Baldé, également membre de l’UFDG, quitte Labé ce jeudi pour venir répondre à sa convocation. De son côté, l’activiste de la société civile, Sékou Koundouno, cité aussi dans cette affaire, reste pour le moment introuvable.
Selon le procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn, ces opposants sont accusés d’avoir proféré des menaces de nature à troubler la sécurité et l’ordre public…
In guineematin