Jerry Rawlings est décédé ce jeudi matin, à l’hôpital universitaire Korle-Bu d’Accra, où il avait été admis une semaine auparavant, selon plusieurs médias ghanéens. Il avait dirigé le Ghana de 1981 à 2001.
Ancien lieutenant de l’armée de l’air ghanéenne, il participe pour la première fois à un coup d’État militaire en mai 1979. Sa tentative échoue, il est arrêté, puis libéré quelques semaines plus tard par un groupe d’officiers. Il organisera un nouveau putsch en juin suivant qui renversera le régime de Fred Akuffo et le portera à la tête du pays.
En septembre de la même année, Rawlings rend le pouvoir aux civils et Hilla Limann devient président. Mais quelques années plus tard, en décembre 1981, Rawlings reprend à nouveau les armes : il renverse le régime de Limann, qu’il estime corrompu, et prend la direction du Conseil provisoire de la défense nationale.
En 1992, après avoir démissionné de l’armée et fondé le National Democratic Congress (NDC), Rawlings engage son pays sur la voie de la démocratisation. Élu démocratiquement en 1992 à la présidence, il sera réélu en 1996 pour un second mandat.
Jeuneafrique