URGENT : IBRAHIMA CHÉRIF BAH EMPRISONNÉ DANS UN ÉTAT DE SANTÉ TRÈS INQUIÉTANT
Une source proche de l’administration pénitentiaire révèle :
Citation :《 Arrivé à la Maison Centrale de Conakry aux alentours de 17h (GMT), après avoir séjourné à la Direction Centrale de la Police Judiciaire, El Hadj Ibrahima Chérif Bah, malgré le moral d’acier et le courage de guerrier qui sont les siens, présente un état de santé préoccupant.
Il affiche une attitude de dignité, d’opiniâtreté, de lucidité et de sagesse. N’empêche, l’ancien Gouverneur de la Banque Centrale ne peut pas du tout supporter les exécrables conditions de détention des calles de la Maison Centrale, où moustiques et punaises dictent leurs lois, empêchant les prisonniers de dormir tant soit peu.
Depuis son arrivée vers 17 heures, le Vice-président Ibrahima Chérif Bah est isolé au niveau de la brigade (Poste de Garde). La seule chambre climatisée de la Maison Centrale est actuellement occupée par Ismaël Condé, Roger Bamba, Foniké et Compagnie.
Les organisations de défense des droits de l’Homme doivent agir vite, pour mettre la pression sur Alpha Condé, à l’obligeant à ne pas jouer au médecin après la mort, puisque Monsieur Ibrahima Chérif Bah est très fragile et ne pourrait pas tenir ici même pour trois nuits consécutives, sans être hospitalisé par la suite 》. Fin de citation
S’il arrivait quoique ce soit à Monsieur Ibrahima Chérif Bah, Alpha Condé sera tenu pour l’unique responsable, puisqu’il est déjà informé de la fragilité de son prisonnier personnel. C’est un règlement de comptes sur fond de jalousie. El Hadj Hadj Chérif Bah est dans le viseur d’Alpha Condé depuis belle lurette. Ce n’est qu’un secret de Polichinelle.
Je prie, très humblement, le nouveau Président de la République, El Hadj Cellou Dalein Diallo, d’alerter les diplomates accrédités en Guinée, à défaut de se constituer prisonnier, lui-même, pour obtenir la libération de tous les prisonniers politiques, notamment celle de Monsieur Ibrahima Chérif Bah, dont le tableau clinique mérite une attention soutenue.
Mandian SIDIBE
Journaliste exilé à Paris