Home A LA UNE Silence, l’Élysée apporte de précision sur la lettre de Macron : «...

Silence, l’Élysée apporte de précision sur la lettre de Macron : « Nous n’avons pas félicité Alpha Condé »

0
SHARE

Alors que la galaxie présidentielle guinéenne crie à une victoire diplomatique, suite à la lettre que le président Français Emmanuel Macron a adressé à son homologue Alpha Condé le 30 novembre, nos confrères de Jeune Afrique révèle ce mardi 1er décembre qu’une source à l’Elysée a indiqué que leur institution n’a pas félicité le locataire de Séhkoutoureya.

Cette déclaration s’annonce comme une mise en garde du régime de Condé, qui depuis la réélection de son mentor pour un troisième mandat controversé cherche des alliés de taille, histoire d’avoir une crédibilité au regard du monde.

A en croire l’hebdomadaire africain basé à Paris, le palais présidentiel français a bien précisé « Nous n’avons pas félicité Alpha Condé et nous avons observé un certain délai avant de lui écrire à dessein, explique une source à l’Élysée. Comme l’a dit le président dans son interview à JA, il n’y a pas d’équivalence entre ces deux situations. Mais pour autant, nous allons continuer à travailler avec la Guinée», martèle le journal JA, tout en citant une source à l’Elysée.

Dans le même sillage, le média souligne que l’octogénaire Alpha Condé et Macron ont récemment échangé par sms suite à l’attentat de la basilique Notre-Dame de Nice, le 19 novembre, perpétré par un migrant tunisien, qui venait juste d’atterrir sur le sol français en provenance de l’Italie.

Il faut noter qu’à la différence de la lettre de félicitations que le dirigeant français a adressée au président Ivoirien, Alassane Ouattara, celle qui est envoyée à Conakry augure une odeur totalement différente de la première.

Les gestionnaires des affaires publiques de la Guinée peuvent continuer à en chercher de soutiens à ailleurs pour en avoir une légitimé de son nouveau mandat de six ans cousu dans le sang et la gabegie financière. En attendant, ils peuvent s’occuper à l’enterrement du scandale de 200 milliards de GNF soit 20 millions d’euros, détourné par la ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle avec son réseau qui ressemble au cartel.
In afriquevision