
Un volontaire reçoit une injection à l’hôpital Chris Hani Baragwanath de Soweto, à Johannesburg, dans le cadre de la première participation africaine à un essai de vaccin contre le Covid-19, en juin 2020, développé à l’université d’Oxford en Grande-Bretagne, en collaboration avec la société pharmaceutique AstraZeneca.
Distribution de vaccins anti-Covid « made in China », forum sur la coopération sino-africaine à Dakar, investissements… En 2021, la Chine continuera d’étendre son influence sur l’Afrique, au détriment de l’Occident.
Sur cette planète fragmentée que le nivellement de la mondialisation n’a pas aplatie, les calendriers enfouis continuent d’induire une approche différente de la durée. Pour les Chinois, 2021 c’est l’an 4719, celui du buffle de métal succédant à celui du rat. Une année faste.
Quelque part entre janvier et avril, Xi Jinping a prévu de proclamer l’éradication totale de la grande pauvreté et l’avènement d’une « société modérément prospère ». Le 1er juillet, le Parti communiste chinois et ses 90 millions d’adhérents célébreront le centième anniversaire de la plus grande formation politique au monde.
Diplomatie du vaccin
Fin septembre ou début octobre, Xi Jinping sera à Dakar pour y coprésider avec Macky Sall le 8e Focac, ce Forum sur la coopération sino-africaine dont le niveau de participation relègue le sommet Afrique-France au rang de comice préfectoral.
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Entre-temps, Pékin aura fait définitivement oublier son rôle dans l’apparition et la propagation de la pandémie de Covid-19 en déployant sur le continent une diplomatie du vaccin (après celle du masque), le numéro un chinois ayant annoncé que les pays africains bénéficieraient de conditions avantageuses pour la distribution massive de doses made in China.
Jeuneafrique