»À la demande de Koto Bachir Diallo de Kamsar, j’ai pris le risque de faire venir les Barry’s de la Côte d’Ivoire en décembre 1997 en accord avec Jean Elloh, époux de Johanna, guinéennes d’origine, choristes de plusieurs albums guinéens au studio JBZ (studio qui mérite une médaille de la Guinée : Archives James Alpha).
Depuis ce premier retour dans leurs pays, comme le cas récent de Black M, de MHD, elles ont décidé de rester et de participer aux activités de la Guinée.
J’ai publiquement critiqué Comigui, oui, mais ni Comigui, ni TWM, ne sont parfait, surtout dans une conjoncture financière difficile, pour l’organisation d’un tel événement d’envergure.
Booster l’équipe, revoir le fonctionnement, assurer une base financière sous contrôle, pour rassurer les sponsors, était une bonne voie , pour aider une femme novice au départ, selon moi , mais qui s’est battue, s’est torturée pour exister.
En âme et conscience, Johanna Barry ne mérite pas cette manière de la rejeter, surtout, malgré le caractère national, qu’on confère aujourd’hui à Miss Guinée, elle seule à oser démarrer, car à cause de Kadiatou Seth Conté qui était la dernière Miss et épouse du Président Conté, tous les guinéens, je dis tous, avaient peur d’engager cette aventure à risques.
Je ne suis pas un rebelle mais Dieu m’oblige à dire la vérité.
Protégeons les femmes qui prennent le risque, corrigeons leurs défauts, que de les humilier.
ELLE EST UNE FEMME.
Je n’ai rien contre la nouvelle direction, que je respecte, que je ne connais même pas, et jamais connue d’ailleurs.
Je suis à 100% opposé à l’humiliation de Johanna Barry.
Voilà ma réaction à titre d’acteur culturel, doyen dans la diffusion des concerts.
Construisons, cessons d’avoir la joie de toujours détruire.
J’assume mon point de vue, comme toujours, car j’ai choisi l’amour de Dieu et fait dos à celui de l’humain qui n’est pas certain et indispensable.
Que Dieu nous protège et qu’on arrive à réellement nous aimer entre nous face à la haine qui domine présentement les rapports entre guinéens.
C’est une réalité, terre à terre.
Merci et courage à Johanna Barry, ma sœur.
On est tous guinéens ».
Source : firawa.