Mahamadou Issoufou, hier dimanche 21 février 2021, pendant qu’il partait voter pour le deuxième tour des élections présidentielles de son pays, le Niger, a dit ceci :
《 je suis fier d’être le premier président démocratiquement élu de l’histoire du Niger à transmettre le pouvoir à un autre président démocratiquement élu 》.
Alpha Condé, lui, qui tripatouille la Constitution guinéenne et, maintenant même emprisonne les opposants politiques opposés au troisième mandat, serait dans un monologue triste :
《 j’étais fier d’être l’opposant historique et le premier président civil democratiquement élu de mon pays, la Guinée, mais depuis le 18 octobre 2020, je me suis mis dans une situation politique chaotique et humiliante en tripatouillant la Constitution, enterrant en même temps mon rêve de l’alternance démocratique que j’ai tant chantée et défendue pendant 45 ans dans l’opposition 》.
Mahamadou Issoufou, à la Mandela, quitte la présidence nigérienne par la grande porte. Alpha Condé, lui, très sûrement à la Mouboutou, voire à la Ibrahim Baré Maïnassara, dira son adieu à la présidence guinéenne, et ce, tôt ou tard.
Naby Laye Moussa Camara
( Depuis Bruxelles).
