Face au relâchement dans le respect de la distanciation sociale et du port obligatoire de masque, la Guinée est en proie à une flambée de coronavirus. Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile affirme que la situation a poussé à prendre de nouvelles restrictions pour freiner le Covid-19 dans notre pays.
‘’Il y a eu un relâchement. Nous avons été obligés de sévir parfois. De manière générale, il y a eu de relâchement qui fait que l’épidémie a repris le poil de la bête et que nous sommes obligés de renforcer les mesures de restrictions’’, indique le ministre Damantang Albert Camara.
Selon le patron du département en charge de la Sécurité et de la Protection civile, ‘’il s’agit de renforcer les mesures et d’attirer l’attention de l’ensemble des citoyens pour qu’il y ait une prise de conscience’’. Malheureusement, regrette-t-il, ‘’il y a encore des gens qui continuent à s’amuser avec cette maladie. Nous, on ne peut pas mettre un policier derrière chaque citoyen. Ce n’est pas possible. Par contre, il faut régulièrement rappeler que la pandémie n’est pas finie’’.
Au début de la première vague, explique-t-il, ‘’les policiers n’avaient pas besoin de montrer leurs forces, il y avait une prise de conscience. Dans les quartiers, certains disaient que le Covid-19 est une maladie des riches qui n’attrape que de hautes personnalités (…). Comme on avait de bons résultats, les gens disaient qu’il n’y avait pas de Covid dans notre pays et que la maladie a été inventée par le gouvernement. Donc les populations ont considéré qu’il n’y avait de péril en la demeure et négligé les gestes barrières’’.
Damantang Albert Camara indique aux citoyens que lorsqu’un ‘’policier qui ne porte pas de bavette vous verbalise, dites-lui que ce n’est pas normal, refusez de payer. Si un policier dit à un citoyen de porter une bavette, c’est pour le protéger. Mais c’est encore plus grave si le policier ne porte pas une bavette pour se protéger’’.
