Jusqu’au moment où j’écris ces mots, le TAS est et demeure le Tribunal arbitral du sport. C’est effectivement une instance juridique internationale du sport.
En tant que tel, quand le TAS rend une décision, elle est sans appel, définitive, et non susceptible de recours. Plus précisément, ses décisions sont applicables immédiatement. Antonio Souaré est et demeure candidat à sa propre succession pour un second mandat de 4 ans à la Feguifoot.
Je voudrais juste faire cette mise au point afin que cela soit clair, pour tout le monde du camp d’en face, quant à la candidature du président Antonio Souaré à sa propre succession à l’élection du 14 mai 2021.
Nulle entrave ne se dresse contre lui, contrairement à une certaine opinion farfelue et ridicule qui présente un courrier adressé à dessein à l’administration fédérale le 17 avril 2021 par un concurrent dans le but de susciter de vives appréhensions et créer une polémique là où il n’y en a pas. Mais les abonnés à ce genre de courrier, sans fondement, perdent leur temps.
Pour ma part, j’écris et je le dis haut et fort, Antonio Souaré est candidat. A présent, que les rumeurologues sachent que leur campagne d’intoxication ne peut avoir raison de la vérité établie. A l’heure qu’il fait, ses adversaires connus ou méconnus ne peuvent continuer à propager le mensonge, parce que le monde est devenu un village planétaire où tout se sait à la minute. Personne, en tout cas aucun homme sensé, ne peut recevoir un panier d’infox dans sa messagerie sans l’écraser, parce que la vérité s’appelle vérité, le mensonge s’appelle infox. Et qui aime la vérité ne peut propager des rumeurs.
Je l’écris, parce que l’information est qu’Antonio Souaré est candidat à sa propre succession. L’infox, même enveloppée dans des courriers, n’y peut rien. Le TAS a tout clarifié le 11 Mars 2021 en notifiant que le Guinéen Mamadou Antonio Souaré n’est pas interdit d’activités liées au football à la FIFA, à la CAF et la Fédération guinéenne de football.
D’ailleurs, et c’est important de le mentionner, si le TAS ne voit aucune objection à ce que le président de la Feguifoot présente sa candidature, qui peut présenter la preuve du contraire si ce n’est un simple plaisantin ? N’en déplaise aux marchands d’infox, l’intox ne passera pas !
Et maintenant que tout a été clarifié, que le TAS n’y voit aucune objection, que les droits d’Antonio Souaré sont intacts, lui le président sortant de la Feguifoot est et demeure encore membre de la Commission de Statut du Joueur de la FIFA, et président de l’Union zonale de football numéro 2 du Conseil supérieur du sport en Afrique, ses concurrents n’ont plus que des rumeurs à distiller avant le jour « J ».
Les pêcheurs en eaux troubles en ont pour leur compte, car la manipulation ne passera pas par les instances internationales. Seule la Commission d’éthique et la Commission électorale pourront juger de la validité ou non d’une candidature à un poste électif d’une association nationale tel que le stipule les Statuts de la Feguifoot.
C’est cette recommandation qu’exigent les instances du football mondial dans la correspondance adressée à la Feguifoot à la date du 17 avril 2021. Elle est claire est précise. Toutefois, les informations mensongères propagées autour d’elle ne peuvent tromper que leurs propres auteurs. Et comme l’a si bien enseigné Cicéron, « C’est le propre de l’homme de se tromper ; (mais) seul l’insensé persiste dans son erreur ». Et cet « insensé », nul besoin de rappeler qui est-il, il est connu de tous.
C’est un secret de polichinelle : Le moment venu, tous ceux qui aspirent à une responsabilité pour intégrer une association nationale le seront. Mais c’est que lorsque la liste définitive sera publiée en bonne et due forme, signée et tamponnée par qui on sait.
En dernière analyse, seule la vérité bien établie aura force de loi chez les Membres Statutaires qui ont le dernier mot le 14 mai. Et ce jour-là, comme aujourd’hui, la vérité s’appellera toujours « vérité ».
A bon entendeur, salut !
Ibrahima Diallo
Journaliste et écrivain.