« Ce qui se vend comme pétrole aujourd’hui en Guinée, l’Etat prélève des revenus là-dessus. Ce que l’Etat demande aujourd’hui aux gens, c’est d’accepter qu’on rajoute au prélèvement qui existe afin de compenser tout ce qui a été perdu dans la gouvernance. 2 000 milliards ont été dépensés pendant les élections, les recettes de la bauxite n’entrent pas au budget. Toutes ces sommes qu’on ne retrouve pas, on veut les mettre sur le compte des pauvres personnes en leur disant payer le carburant plus cher. Ça ne veut pas dire grand-chose. Le moins cher on le paiera le mieux c’est l’économie, parce que le transport influe énormément de choses », Sidya Touré, président de l’UFR.