Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont pour la énième fois dénoncé, à travers une tribune, les nombreuses violations des droits de l’homme en Guinée. Elles ont lancé un appel à la communauté internationale notamment la France et l’Union européenne à plus de fermeté face au régime de Conakry.
« Face à ce bilan de plus en plus sombre, les déclarations d’intention ne suffisent plus. Il est essentiel que la France appelle à la libération immédiate des opposants et des militants détenus arbitrairement, demande des comptes sur les enquêtes engagées pour faire la lumière sur les violences commises contre les manifestants et les opposants, et pèse de tout son poids pour qu’une justice indépendante et efficace soit rendue.
Elle doit également tout mettre en œuvre pour que les autorités fixent enfin, dans les plus brefs délais et les meilleures conditions, une date d’ouverture du procès des responsables du massacre du 28 septembre.
Les Etats français et européens doivent mettre le respect des droits humains au cœur de leurs échanges bilatéraux et multilatéraux avec Conakry, afin d’en finir avec la répression actuelle et briser le cycle de l’impunité subi par la population guinéenne », ont-elles martelé.
Les ONG signataires de cette tribune sont, Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), Agir ensemble pour les droits humains (AEDH), Amnesty International France (AIF), Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Human Rights Watch (HRW), Ligue des droits de l’homme (LDH), Secours catholique, Tournons La Page.
Msbguineeinfo