Selon nos enquêtes, La Lonagui pour la licence des huit jeux exploités par Guinée Games a effectivement reçu 6 milliards 445 millions GNF. « Le paiement de la licence est annuelle, c’est un droit d’exploitation. Et se fait en début d’année. Il doit être intégralement payé pour l’année. Peu importe le temps d’exploitation pendant cette année. La licence n’est pas une redevance », nous a-t-on précisé à la Lonagui. En un mot ou en quatre, dans l’entendement de celle-ci, le paiement effectué ne l’oblige pas à renouveler la concession qui souffrirait d’assez de manquements.
Une des transgressions contractuelles dénoncées par la Lonagui est le manque de transparence.
Dans un courrier du 14 mars 2019, Aminata Sylla, directrice générale de la Lonagui a demandé au directeur des Opérations de Guinée Games de « mettre à disposition l’accès à la plateforme informatique de Guinée Games ». La lettre dont l’accusé de réception est fait par le directeur des opérations de la société des jeux serait restée sans réponse.
A Guinée Games, notre source nous indique que la société a bel et bien réagi à la demande de la Lonagui en lui demandant l’« adresse IP publique fixe », en vain.
Le hic ? La Lonagui ne reconnait pas avoir reçu cette lettre du 8 mars dernier qui répond à une question posée en mars 2019.
Par ailleurs, « Le présent contrat est renouvelable par tacite reconduction, sauf dénonciation au cours de sa période de validité liée au manquement des obligations par l’une des parties et annoncée trois mois avant la fin du contrat », a cité le communiqué du weekend de Guinée Games. Tout en précisant que la date d’échéance du délai de dénonciation était donc le 20 Janvier 2021. « Pourtant, jusqu’au 21 Juin 2021, il n’avait jamais été notifié par la LONAGUI une quelconque volonté de mettre fin au contrat », s’est étonné Guinée Games.
Une question de sémantique ? En tout cas selon la Lonagui, « le contrat n’a pas été cassé. Mais non renouvelé. Parce qu’il était arrivé à expiration ». Cesar aura juste repris ce qui appartient…
Guinée Games qui se dit prête à toutes les concessions sauf celle relative à la cessation de l’exploitation complète de tous les segments de jeux aura en face la Lonagui qui se dit prête -techniquement notamment-à reprendre ses droits. Autant dire que cette semaine s’annonce décisive et rude.
Un rappel cependant. Avec le PMU, la Lonagui a dû utiliser la « force ». Va-t-elle en arriver là avec Guinée Games ? Wait and see.
In guinee