Le Parlement guinéen a adopté dimanche l’accord de coopération militaire et technique entre la Guinée et le Sénégal. Ledit accord qui comporte 25 articles, prévoit entre autres l’organisation de patrouilles mixtes par les deux États le long de leur frontière commune.
Après la signature de l’accord en question par les ministre de la Défense des deux pays respectifs en marge du Sommet des chefs d’État de la CEDEAO à Accra en juin, l’une des conditions pour la réouverture de la frontière est la ratification du texte par les parlementaires des deux pays.
Du côté guinéen, c’est chose faite depuis dimanche. De l’autre côté, cette question ne semble pas être à l’ordre du jour. C’est le silence radio. Aucune réaction, du moins pour l’instant, du parlement et des autorités sénégalaises.
Lors de son passage ce mardi dans l’émission Mirador de la radio Fim FM, Aladji Cellou Camara, porte-parole du ministère guinéen de la Défense, a laissé entendre que la balle est dans le camp des Sénégalais en ce qui concerne la réouverture de la frontière entre les deux pays.
Pourquoi ce retard du côté sénégalais ? Ont-ils été contraints de signer l’accord contre leur gré ? Voici des questions qui taraudent notre esprit.
Msbguineeinfo