Le Sénégal en fait-il suffisamment pour protéger les victimes de traite d’êtres humains et de trafic sexuel ? Le bureau du département d’État américain chargé de la surveillance et de la lutte contre le trafic de personnes a rendu public un rapport évaluant les mesures prises par les autorités pour contrer le phénomène. « Le gouvernement ne remplit pas totalement les standards minimaux en matière d’éradication du trafic », établit le document, qui évoque néanmoins « les efforts significatifs » faits par le Sénégal.
La majeure partie des cas recensés correspondent en réalité à l’exploitation des jeunes dans de prétendus daaras, où les enfants et jeunes hommes sont maltraités et forcés à mendier, sans recevoir une formation et instruction religieuse suffisante. Un problème adressé depuis 2005 par une loi qui peine encore à être appliquée, et par un programme national visant à retirer les jeunes des rues, dont la phase trois a été déployée en 2020.
Jeuneafrique