Depuis l’annonce du président de l’UFDG Cellou Dalein Diallo de la reprise des manifestations de rue juste après les examens nationaux, les langues se délient en Guinée. Certains désapprouvent l’idée, d’autres approuvent. Ainsi va la vie !
Pour exiger du gouvernement la libération des prisonniers politiques et la levée des restrictions sur le parti l’UFDG comme la fermeture de son siège, Cellou Dalein montre ses muscles. Il annonce la reprise des manifestations politiques dès après les examens nationaux.
Cette annonce a suscité beaucoup de réactions jusqu’à le porte-parole du gouvernement Tibou Kamara s’est fendu d’un texte dans lequel il explique que le moment n’est pas propice pour manifester.
« Au moment oú la sérénité revient dans le débat public, qu’un dialogue (même discret pour l’instant) est engagé, que des actes de bonne volonté sont posés afin de renforcer l’unité et la paix dans le pays, et rétablir les ponts entre les acteurs responsables et patriotes, appeler ou penser à manifester semble détonner dans l’ambiance générale de trêve sociale et de paix des braves que le pays vit actuellement », a-t-il écrit en avant de s’interroger : « Est-ce donc là une stratégie qui tiendrait compte du contexte social et du rapport de force, surtout au regard de la recomposition politique en cours ? ».
En tout cas du côté du principal parti de l’opposition, l’UFDG, la seule façon de faire plier Alpha Condé, c’est la manifestation de rue.
Msb