Libération des prisonniers politiques : la peur change de camp !
La pression sur le pouvoir de Conakry commence à porter ses fruits. En moins d’un mois, les lignes commencent à bouger en faveur des prisonniers politiques incarcérés depuis plusieurs mois à la Maison centrale de Conakry. Plusieurs d’entre eux ont été libérés.
La peur, a-t-elle changé de camp ? En tout cas, la pression des organisations internationales de défense des droits de l’homme et de plusieurs pays sur le régime d’Alpha Condé pour détention arbitraire d’opposants politiques ainsi que l’annonce de la reprise des manifestations politiques, a fait que le pouvoir de Conakry commence à lâcher du lest.
Plusieurs prisonniers politiques ont été libérés ces derniers temps. Après Madic 100 frontière, Grenade, Souleymane Condé et Ismaël Dioubaté, libérés en faveur d’une grâce présidentielle, quatre autres poids lourds du principal parti de l’opposition l’UFDG ont bénéficié d’une liberté conditionnelle.
En effet, Ousmane Gaoul Diallo, Ibrahima Chérif Bah, Cellou Baldé et l’ancien président de délégation de Kindia, Abdoulaye Bah, sont sortis ce samedi matin de prison et ont regagné leurs familles respectives.
Il faut dire que l’arrestation de ces prisonniers politiques était devenue un fardeau pour Alpha Condé. Son pouvoir est décrié de partout.
msbguineeinfo