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Une domestique kenyane âgée de 22 ans est accusée d’avoir violé un garçon de 12 ans pendant six mois et d’avoir forcé sa sœur de 5 ans à avoir des relations sexuelles orales

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Une domestique kenyane âgée de 22 ans est accusée d’avoir violé un garçon de 12 ans pendant six mois et d’avoir forcé sa sœur de 5 ans à avoir des relations sexuelles orales.
La suspecte, Sabina Mwikali Muasya, qui a comparu devant le tribunal le mercredi 18 août avec son bébé de trois mois, aurait, à diverses dates entre janvier 2020 et juillet 2020, aux jardins de Kileleshwa Mosota, dans le comté de Nairobi, forcé intentionnellement et illégalement l’enfant à avoir des relations sexuelles avec elle.

La suspecte, qui est inculpée de trois chefs d’accusation au total, aurait également contraint une enfant de 5 ans à sucer le pénis de son frère âgé de 12 ans. Selon le rapport de police, la mère des deux enfants a signalé l’affaire deux mois après le départ de la domestique.

“Elle a rapporté qu’elle a appris cela le 8 novembre 2020, vers 22 heures, grâce à une conversation entre sa fille de 5 ans et la nouvelle domestique pendant qu’elle lui faisait prendre son bain, que Sabina lui disait de sucer le sexe de son frère », lit-on dans le rapport de police.

En entendant la conversation, la mère aurait convoqué les enfants et exigé d’obtenir des explications complètes sur ce qui s’était passé pendant que Sabina travaillait pour eux. Les enfants auraient avoué que Sabina les avait effectivement agressés sexuellement.

Le 12 novembre 2020, la police a enregistré les déclarations des enfants et de la nouvelle domestique et le 5 février 2021, les victimes ont été transportées à l’hôpital pour examen médical.

Après avoir plaidé non coupable, Sabina, par l’intermédiaire de son avocat, a demandé au tribunal de la libérer sous caution, affirmant qu’elle avait un bébé de trois mois qui avait besoin de ses soins.

La magistrate de Nairobi, Jane Kamau, a ordonné que l’accusée soit placée en détention provisoire à la prison pour femmes de Langata dans l’attente d’un rapport préalable à la libération sous caution qui sera déposé devant le tribunal le 1er septembre 2021.