La cour de justice de la CEDEAO a demandé au Mali de justifier la détention présumée des ex-dirigeants Moctar Ouane et Bah Ndaw
La cour de justice de la CEDEAO a demandé au Mali de justifier la détention présumée des ex-dirigeants Moctar Ouane et Bah Ndaw, a déclaré vendredi un avocat des deux hommes. Les hommes ont été arrêtés lors d’un deuxième coup d’État en mai.
Ouane et Ndaw ont été respectivement nommés Premier ministre et président de la transition du Mali à la suite d’un coup d’État militaire en août 2020 dirigé par le colonel Assimi Goita.
En tant que dirigeants d’un gouvernement de transition post-coup d’État, ils étaient chargés de ramener la démocratie d’ici février 2020.
On ignore où se trouvent actuellement Ouane et Ndaw, mais ils seraient assignés à résidence au Mali.
Mamadou Ismaila Konaté, un avocat représentant les anciens dirigeants, a déclaré vendredi sur les réseaux sociaux que ses clients avaient fait appel devant la cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Il a également partagé une décision de justice exigeant que le gouvernement du Mali « explique les violations des droits et libertés » de Ouane et Ndaw avant le 28 août.
« L’Etat malien est prié dans cette affaire de lever tous les obstacles juridiques et de fait à l’exercice de leurs droits », a déclaré Konaté à l’AFP.
Goita s’est engagé à organiser des élections en février de l’année prochaine. Cependant, des doutes subsistent quant à la capacité du gouvernement à organiser des élections dans un délai aussi court.
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