《Il n’y a pas de crise au sein de l’UFDG.
C’est un grand Parti politique qui a été capable de gagner les élections dès le premier tour même si les résultats proclamés par une CENI et une cour constitutionnelle totalement inféodées au pouvoir ne correspondent pas aux résultats issus des urnes.
C’est vrai que nous traversons difficultés, car nos bureaux et sièges sont occupés par l’armée, nos droits et libertés de voyager sont suspendus. Nous avons subi beaucoup d’exactions sur lesquelles vous journalistes ne revenez pas. Il ne faut pas condamner les abus du pouvoir et les exactions en fonction de votre relation avec la victime. Nous devons tous défendre l’Etat de droit.
À chaque fois que la loi est violée, à chaque fois que les droits et libertés d’un citoyen ou d’une association sont violés, la presse doit être la première à les denoncer, répéter la dénonciation.
Aujourd’hui nos bureaux et nos sièges sont occupés par l’armée sans aucune décision de justice, aucun acte administratif. Parce que telle a été la volonté de Alpha Condé.
La volonté d’Alpha Condé est de neutraliser cette force dont la capacité de mobilisation, le poids électoral et son organisation l’ont ébranlé pendant les élections présidentielles. Mais vous journalistes ne dénoncez pas ça.》
Cellou Dalein Diallo sur FIM fm