La conférence des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est tenue jeudi à Accra au Ghana. Au cours de cette rencontre, plusieurs décisions ont été prises contre la Guinée et les acteurs de la junte.
Les chefs d’État de la sous-région ouest-africaine sont fermes contre le putsch qui a renversé le régime d’Alpha Condé. En plus du maintien de la suspension la Guinée de toutes ses instances de décision de la CEDEAO, les chefs d’État ont décidé entre autres des sanctions ciblées contre le colonel Mamady Doumbouya et ses hommes, à savoir l’interdiction de voyage ainsi que les membres de leur famille et le gel de leurs avoirs financiers.
Et ce n’est pas tout, les chefs d’État exigent la tenue dans un délai de 6 mois, des élections présidentielles et législatives pour la restauration de l’ordre constitutionnel. En outre, ils exigent la libération de l’ancien président Alpha Condé.
Suite à toutes ces sanctions contre la Guinée, les Guinéens doivent-ils en rire ou en pleurer lorsqu’on sait que cette même CEDEAO avait fermé les yeux lors de la crise politique en Guinée ?
On ne le dira pas assez, ce syndicat des chefs d’État en exercice a perdu sa crédibilité depuis belle lurette en Guinée et dans la sous-région.
Msb
