L’enregistrement audio au sujet de l’activiste du FNDC, Foniké Menguè qui a fuité dans les médias est au cœur de tous les débats actuellement à Conakry.
Invité dans l’émission les « Grandes Gueules » de nos confrères d’espace Fm ce mercredi 06 octobre 2021, le juge Alphonse Charles Wright, un des mises en cause a éclairé les lanternes de l’opinion.
« Quelqu’un qui vous a menacé et je ne sais pas dans quelle intention ? Il vient me rencontrer, j’ai dit que cet entretien-là, il faut que je l’enregistre pour pouvoir garder par rapport à la preuve de ce qu’il va me dire. Il a voulu savoir quelle va être ma décision avant même de finir l’examen du dossier. A partir de là, je savais que derrière ça, il allait y avoir des conséquences. Je m’attendais à ça », a-t-il déclaré.
Il explique comment cet enregistrement audio a fuité.
« J’ai dit à mon ami que je ne sortirai pas vivant de cette affaire. Je lui ai dis qu’est-ce que tu me conseilles ? Il m’a dit ce que tu vas faire, il faut informer l’opinion publique à travers la presse de ce qui t’arrive. Il m’a dit d’appeler Moussa Moïse. Quand il est venu, je l’ai dit Monsieur Moussa Moïse voici ce dont avec toutes les preuves à l’appui, Gardez ça. Un jour, quand je vais mourir, il faut informer l’opinion que la cause de ma mort vient de là et pour que mes enfants sachent, ceux pourquoi je suis mort », a-t-il indiqué.
Ce qui encore une fois relance le débat sur l’indépendance de la justice en Guinée.
