Sur le Mali et la Guinée, l’idée qui se dégage d’ici est de parler d’une même voix. La Guinée et le Mali ont des envoyés spéciaux, ici au sommet, mais au rang ministériel. Ces envoyés tentent de convaincre mais « ce n’est pas gagné d’avance », a confié un membre d’une délégation qui participe au sommet.
Le président du Ghana – président en exercice de la Cédéao – a dit, dans son bref discours d’ouverture de la rencontre, avant le huis clos, que la situation dans ces deux pays préoccupe.
« Il faut des élections »
Suivez toute l’actualité internationale en téléchargeant l’application RFI
Dans les couloirs de la rencontre, il est clair qu’on ne peut pas donner l’impression de laisser les transitions politiques au Mali et en Guinée s’éterniser. « Il faut des élections », rappelle-t-on ici.
Deux rapports seront déterminants pour la suite de la rencontre. Il y a un rapport qui sera fait sur la situation au Mali, par l’ancien président du Nigeria, Goodluck Jonathan, médiateur de la crise pour le Mali.
Ensuite, les chefs d’État à huis clos vont écouter un mémorandum du président de la commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou, sur la Guinée, parce qu’il s’est rendu à Conakry.
Et c’est après ces deux rapports que les chefs d’État prendront les décisions qu’ils voudront bien vouloir, probablement, annoncer publiquement.
Rfi