Les activités de la société UMS (United mining society) sont paralysées depuis le 8 novembre 2021. Les travailleurs de ladite société ont lancé une grève illimitée pour réclamer de meilleures conditions de traitement salarial et de travail. Après quatre jours de débrayage, la situation est toujours au statuquo.
Déclenchée un jour avant la date prévue, cette grève a surpris à plus d’un et mis la direction générale et les autorités régionales devant le fait accompli. Depuis, les deux sites, Kaboye et Malapouya sont en arrêts. Tous les camions sont immobilisés au niveau des bases vies. Les autres services accessoires sont aussi impactés par le mouvement. L’administration, le magasin, la TMH, la supervision, le facility, le garage Renault sont tous non opérationnels.
Le syndicat soupçonné d’être à la solde de la direction générale est dessaisi de la plateforme revendicative et récusé par les grévistes.
Idem pour le gouverneur de région, le colonel Sékouba Camara qui ne serait plus en odeur de sainteté avec les leaders des grévistes qui doutent fortement de son impartialité dans le dossier.
Entre la direction générale et les grévistes, c’est le statuquo. Dans un communiqué daté du 11 novembre 2021, la direction de la société « somme l’ensemble du personnel à la reprise du travail demain samedi 13 novembre à 10h00 » avant de souligner que « dès le lundi 15 novembre des huissiers de justice seront dépêchés sur l’ensemble des sites pour constater les effectifs présents et ceux absents ».
Selon une autre source, des individus auraient reçu des espèces sonnantes et trébuchantes pour saboter la grève.
Visiblement déterminés, les grévistes semblent garder leur sérénité malgré les actes « d’intimidation » du camp adversaire.
De leur côté, les travailleurs ont décidé de durcir le mouvement et exigé désormais comme condition sine qua none à toute négociation, la présence effective du PDG de la société Fadi Wazni.
In kibanyiguinee