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« Cette fois, essayons le bipartisme pour le Salut du peuple de Guinee… », un citoyen

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GUINEE: LE BIPARTISME COMME SOLUTION AU VOTE ETHNIQUE.

En droit constitutionnel, le bipartisme est le système de gouvernement qui repose sur la répartition des forces politiques en deux partis principaux (par exemple le bipartisme américain) ou la forme de gouvernement qui associe deux parties.

Au sein des régimes démocratiques, le bipartisme est une variante particulière du multipartisme qui peut s’expliquer par différentes causes agissant de façon séparée ou combinée :

deux partis obtiennent régulièrement et de façon alternative des majorités absolues au Parlement leur permettant de gouverner et de se succéder à la tête du gouvernement ;
les modalités de scrutin aux élections législatives et présidentielles (notamment le scrutin majoritaire) contribuent fortement -sinon imposent- une bipolarisation de l’expression du suffrage politique.

les considérations de « vote utile » font que la majorité des électeurs apporte son vote au candidat susceptible certes de défendre leur point de vue mais aussi réputé avoir le plus de chances de l’emporter sur les autres candidats en lice.

Pratiques du bipartisme

L’attitude des partis dans les situations de bipartisme est variable.

Bipolarisation forte

Au Québec, les députés suivent généralement une discipline de parti stricte pour le vote des projets de loi. Un vote contraire à celui du chef de parti, généralement chef du gouvernement si le parti est dans la majorité, peut entraîner des sanctions disciplinaires, allant jusqu’à l’exclusion.

En Grande-Bretagne, la cohésion des partis est également forte : au sein du Parti conservateur (Parti Tory), ou du Parti travailliste (Labour Party), les whips sont chargés de faire régner la discipline de vote.

Bipolarisation modérée

Dans de nombreux pays démocratiques, bien qu’il existe une multitude de tendances politiques au sein du Parlement, le centre et les extrêmes sont relativement faibles, et doivent souvent conclure des alliances électorales ou élaborer des programmes communs de gouvernement avec les deux principaux partis pour peser plus efficacement sur les orientations générales ou les décisions particulières.

C’est le cas aux États-Unis, où la séparation des pouvoirs implique toujours une certaine dose de collaboration. Au sein des partis démocrate et républicain américains, existe une grande liberté de parole individuelle et les consignes de votes ne sont pas aussi impératives. Est également sous-jacente la diversité des courants qui se manifestent dans chaque camp à l’occasion des élections primaires en vue de l’élection majeure : l’élection présidentielle.

En Guinée, la longue et douloureuse marche vers la démocratie a été marquée par une segmentation de l’électorat sur la base des considérations ethniques et regionalistes avec un éclaboussement ou un barbouillement du tissu social qui jadis etait au meilleur de son éclat.
Cette situation a progondement assujettie notre République au démon du retard et de la division.

Cette fois, essayons le bipartisme pour le Salut du peuple de Guinee.