Biden envisage d’imposer de lourdes sanctions à la Russie si elle décide d’envahir l’Ukraine. Selon l’Agence de presse américaine Associated Press (AP), citant des responsables de la Maison Blanche.
Des responsables américains ont déclaré mardi que le président, Joe Biden, avait l’intention de mettre en garde son homologue russe, Vladimir Poutine, lors de leur entretien en visioconférence contre les lourdes conséquences économiques pour la Russie et ses banques si le Kremlin décidait d’envahir l’Ukraine.
L’Agence de presse américaine Associated Press (AP) a rapporté, citant des responsables de la Maison Blanche sous couvert d’anonymat, que Biden a l’intention de faire signifier à son homologue russe que son administration est prête à imposer de lourdes sanctions économiques à Moscou.
L’AP a déclaré que Poutine devrait demander des garanties à Biden s’agissant des activités accrues des pays de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) en mer Noire, et la volonté de Kiev de rejoindre l’Alliance atlantique.
« Nous avons consulté nos alliés et pensons que nous avons une voie à suivre pour infliger de lourdes sanctions et de graves préjudices à l’économie russe », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, citée par l’AP.
Et Psaki d’ajouter, « Vous pouvez le considérer comme une menace, une « realpolitik » ou encore une préparation, vous pouvez le considérer comme bon vous semble ».
Le président américain Joe Biden et son homologue russe Vladimir Poutine auront ce mardi un entretien en visioconférence, le premier depuis leur rencontre à Genève (Suisse) au mois de juin dernier.
Les pays occidentaux et Kiev accusent Moscou de masser ses troupes aux frontières de l’Ukraine en vue d’attaquer le pays. Washington a menacé d’imposer des sanctions à la Russie si elle lançait une attaque contre l’Ukraine.
Moscou a rejeté les accusations selon lesquelles il s’apprêterait à lancer une offensive contre l’Ukraine.
Les relations entre Kiev et Moscou connaissent une escalade des tensions depuis près de 7 ans, en raison de l’annexion illégale de la Crimée ukrainienne par la Russie et de son soutien aux séparatistes qui lui sont fidèles dans le « Donbass ».
Le chef des renseignements militaires ukrainiens, Kyrylo Budanov, avait déclaré le 21 novembre au journal « Military Times » que la Russie avait amassé plus de 92 000 soldats autour des frontières ukrainiennes et se préparait à lancer une attaque d’ici fin janvier ou début février, contre son pays.
AGORA 24
