La Guinée est comme ce véhicule qui, depuis sa mise en circulation, ne fait que se perdre en chemin par la mauvaise qualité de ses chauffeurs qui ne savent même pas lire correctement les signaux d’un tableau de bord encore moins les indications d’un GPS.
Le paradoxe est le fait que ceux-ci ont toujours eu le don de rassurer leurs malheureux passagers de pouvoir les conduire à la bonne destination. Mais avec Inch Allah, Amen et Fangadamma.
Les passagers en souffrance et désillusion permanentes estiment qu’il faut blâmer le vent, les herbes, les animaux de la brousse ou la mauvaise haleine de certains parmi eux.
L’objectif n’est jamais atteint mais ce n’est surtout pas la faute de ceux qui avaient la charge de le faire. Nos dirigeants ont tellement « réussi » leurs missions qu’ils ont laissé comme héritage un pays âgé de 63 ans dont les citoyens n’arrivent même pas à s’entendre sur la version la plus objective possible de leur histoire politique.
Continuons de prier et se haïr par nos appartenances ethniques, nos divergences d’opinions et la haine aveugle. La misère et la violence vont s’occuper de nous sans distinction pour finir comme nos prédécesseurs : misérables, fiers et souverains jusqu’au jour où l’on a l’occasion de voler l’argent public ou sauter dans le premier avion pour aller vivre dans un pays développé.
Aliou BAH
#MoDeL
