Le financement des projets des entreprises de presses privées devrait être l’objet de ce déjeuner de presse avec le colonel Laye Mady et non cette histoire de subvention qui n’arrange pas la presse privée à se relever débout.
Après chaque partage, c’est la frustration, le cri de cœur, la désolation chez beaucoup d’organes de presse surtout la presse en ligne d’où d’aucuns se retrouvent avec 350 000 FG, 500 milles,750 000 . Comment voulez-vous que ces médias soient responsables ?
Pour éviter que les erreurs du passé se répètent et qu’une place de choix au soleil ne soit éternellement offerte à des médias et leurs propriétaires, un fonds d’appui à la presse privée doit-être mis en place en République de Guinée.
Vous voulez une presse privée véritablement indépendante, responsable… ?
Il est temps de créer des conditions de prêt pour les entreprises de presse et non continuez à accorder une subvention qui ne couvre pas 1 % des dépenses des organes privés, au contraire, elle met en difficulté les patrons de presse aux employés des médias. (C’est finalement un cadeau empoisonné et très mal partagé)
Dans ce prêt ou fonds d’appui à la presse privée, ouvrez ces différentes lignes suivantes :
Un crédit de trésorerie (de 20 à 25 millions) destiné à financer les besoins d’exploitation ou besoins en fonds de roulement accordé pour une durée maximale de 12 mois
Un crédit d’équipement destiné à l’acquisition de matériels d’exploitation (10 à 50 millions)
Et un crédit d’investissement destiné au financement des investissements lourds pour un montant minimum de 50 millions.
La presse étant une entreprise comme toute autre entreprise, elle doit être viable, elle ne doit pas vivre sous perfusion. Il faut que les projets des presses regardent plus vers les partenariats, qu’ils regardent plus sur comment mieux grignoter dans l’assiette publicitaire. On ne doit pas créer une presse pour compter sur la subvention de l’Etat.
La réalisation de ce projet va structurer la presse, va consolider les acquis.
Applaudir à une augmentation de la subvention, c’est ignorer les véritables maux qui gangrènent le secteur.
Avec la subvention, il est facile d’acheter le journaliste que le journal produit
Nous aussi, rêvons mieux !
Juste une proposition…. !
