Hier jeudi 17 février 2022, le CNRD à travers des éléments des forces spéciales, a voulu intimider l’armée guinéenne dans certaines garnisons militaires de Conakry notamment: le camp Camayenne et le camp Almamy Samory Touré. Le message à faire passer était clair: il fallait signifier à la troupe que toute tentative de renversement du régime serait vigoureusement matté cependant, les éléments des forces spéciales fidèles au caporal mamadi doumbouya (tout en minuscule: son nom ne suscite que du mépris) ne s’attendait pas à une résistance au camp Almamy Samory Touré. Face à la détermination des hommes trouvés sur place et surtout pour éviter tout affrontement, leur chef d’opérations pour la circonstance, a argué qu’il s’agissait d’une opération de simulation visant à préparer la troupe en cas d’attaque externe de la garnison. Il lui a été posé la question suivante: Comment pouvez-vous organiser de telles opérations sans nous en informer? La discussion s’est terminée par des excuses du chef des opérations des forces spéciales présent sur les lieux. Ce face à face prouve à suffisance que les forces spéciales ne constituent pas forcément l’unité la plus redoutable de l’armée guinéenne. Si les événements du 05 septembre ont abouti, c’est parce que la troupe avait lâché Alpha Condé. Il est à souligner également qu’après avoir eu vent de ces informations, des militaires de la plus grande garnison militaire du pays: le camp Alpha Yaya Diallo, ont barricadé son accès et se sont mis en position défensive contre toute éventuelle irruption des forces spéciales.
En plus d’être impopulaire au sein des populations civiles, le CNRD est de moins en moins soutenu par l’armée républicaine de Guinée.
Affaire à suivre !
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