Mine de Simandou. L’anglo-australien Rio Tinto est allié à Chinalco dans une joint venture pour l’exploitation du gisement de Simandou (au sud de la Guinée) et le singapourien Winning Shipping au producteur chinois d’aluminium Shandong Weiqiao, au groupe Yantaï Port et à la société guinéenne United Mining Supply.
Le contrat concerne «les infrastructures, le développement minier, le port», selon Fadi Wazni responsable de Winning Consortium s’exprimant à la RTG. Il prévoit la construction d’un chemin de fer d’environ 670 km pour relier le corridor minier à un port minéralier sur la côte guinéenne au sud de Conakry. Le chemin de fer et le port en eaux profondes devraient être terminés en décembre 2024, selon les termes de l’accord annoncé à la RTG. Le 10 mars, le chef de la junte guinéenne Mamady Doumbouya avait ordonné la cessation de toute activité sur le site de Simandou, pour réclamer que les intérêts de la Guinée soient «préservés» par les exploitants.
« On a négocié et on a réussi a avoir 15% des rails, du port, des mines», a-t-il dit sur TV5monde.