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DCIJ : les avocats des anciens ministres veulent se retirer des auditions !

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C’est la toute dernière évolution dans l’audition des anciens membres du gouvernement devant la direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale. Les avocats des anciens dignitaires du régime Alpha Condé préparent en ce moment une conférence de presse au bureau du barreau de Guinée à Kaloum.

Sauf changement de dernière minute, ces hommes en robe noire comptent boycotter la procédure d’audition en cour à la DCIJ. Selon nos informations, Maître Djibril Kouyaté et d’autres avocats engagés pour défendre l’ancien premier ministre Kassory Fofana et certains de ses anciens collaborateurs, dénoncent une violation de la procédure dans les enquêtes visant leurs clients.

Au vu de l’évolution actuelle des auditions, les défenses des anciens membres du gouvernement n’auraient plus aucun doute sur l’éventuel placement sous mandat de dépôt de leurs clients. Selon nos sources à la DCIJ où se déroulent les enquêtes, les auditions de ce lundi et mardi tendent à mettre dos au mur l’ancien premier ministre et ses anciens collaborateurs.

Notre source confirment par ailleurs que les éléments disponibles ont poussé les avocats à adopter une stratégie de défense basée sur la politisation de l’affaire. Des informations que nous chercherons à corroborer dans les heures qui viennent.

Pour l’heure, ils sont en entretien avec le procureur spécial près la cour de répression des infractions économiques et financière avant toute communication.

Mandat de dépôt inévitable ?

De sources bien introduites, les éléments disponibles au terme de ces deux jours d’interrogatoire pourraient aboutir à l’inculpation des anciens membres du gouvernement, y compris l’ancien premier ministre. Des mandats de dépôts pourraient d’ailleurs être décernés au terme de ces auditions.

Tout ne tient plus qu’à des procédures administratives entre la direction centrale des investigations judiciaires et le bureau du procureur près la cour de répression des infractions économiques et financières. Nos sources nous font savoir que la gendarmerie a pratiquement fini son travail et s’apprêtent à transférer le dossier à la CRIEF qui décidera de la suite.

Nous y reviendrons