À défaut de pouvoir susciter un engouement autour du projet de cadre de concertation, les autorités de transition, à travers le MATD, adressent des courriers dont le contenu s’avère très curieux.
En y mettant des éléments d’exigence portant sur les “agréments des partis et coalitions”, il pense ainsi exercer une menace voilée pour amener les acteurs politiques représentatifs à reconsidérer leur position et à l’opinion publique d’y focaliser son attention pour en faire un sujet de débat.
En effet, la légalité et les activités des partis politiques se gèrent par des programmes d’inspection générale ou spécifique. Cela est assorti de rapports consignés qui peuvent servir à la détermination des subventions à accorder aux organisations politiques (Un devoir dont l’État Guinéen ne s’acquitte même pas).
Quant aux coalitions et alliances politiques, elles se créent et disparaissent selon les circonstances et les intérêts. Donc leur constitution ne peut être soumise à une quelconque procédure administrative ou judiciaire dès lors que cela fait partie de l’animation classique de la vie politique. Néanmoins, l’autorité de tutelle peut en être informé à travers une lettre et un procès-verbal.
Tout le reste n’est que pure diversion et manipulation de l’opinion publique.
Aliou BAH
#MoDeL