Ni rime ni raison, Bogola Kéamou Haba qui court toujours après un décret et une identité politique remarquable se perd davantage.
Lui qui suit la danse du ventre, qui est à la chasse d’une gloire se livre à toute sorte de gymnase et d’accrobatie intellectuelle pour s’offrir le titre de parangon de la vertu.
Or, lui, Bogola Haba comme parmi tant d’autre de son espèce n’a existé et compté pour l’opinion qu’avec l’écho de la clameur populaire suite à son emprisonnement sous Alpha Condé, non pas parce qu’il était essentiel mais par devoir de compassion vis-à-vis d’un citoyen victime d’un arbitraire.
La presse qui en a fait son chou gras à l’époque, conformément à l’actualité qui commandait le moment ne pouvait jamais miser sur la nature double de ses convictions ou la duplicité de l’homme.
Avec le combat qu’il mène de nos jours, ni queue ni tête, l’on se demande pourquoi mourir pour Dantzig? Car, son combat n’en vaut pas la peine. C’est un coup d’épée dans l’eau.
Le FNDT, pour ne pas donner assez de visibilité à la chose, est le résultat avéré de son échec en politique. Il y a ni urgence, ni besoin pour une telle machination. Il en est conscient.
Puisqu’il ne compte à rien et pour personne d’ailleurs, il suit plutôt et très malheureusement, la danse de son ventre. C’est pourquoi, il fait de cette transition comme un pain bénit. Il peut bien boire et manger.
Il veut tout avoir et maintenant avec sans aucune displicine.
Peu importe le reste, le plus important est d’avoir quelque chose à mettre sous la dent.
Cette transition est bien évidemment, une source de vie pour ceux qui ne peuvent briller qu’en période trouble. Les mêmes qui étaient tapis dans l’ombre sous Dadis, Konaté et aujourd’hui, ils renaissent avec le même visage et la même mentalité sous Doumbouya.
Et Dieu merci, Bogola Haba malgré le vacarme qu’il fait courir n’est que la dernière roue de la charette de notre transition.
Il ne donne que des fausses impressions alors qu’il compte plus dans l’imaginaire que dans le vrai.
Il n’existe et ne vit que dans les médias. En déhors du studio ou du micro, il passe inapperçu et sans déranger personne.
Que cela soit clair pour lui!
Source: lerevelateur224.com
Par Habi Marouane Camara, éditorialiste.