Vouloir convaincre quelqu’un de mauvaise foi, c’est espérer réveiller celui qui ne dort pas. Il y a des circonstances de la vie qui démontrent qu’il est parfois inutile de justifier sa raison par des arguments si cela ne vous mène nulle part.
Ne dit-on pas que c’est par le fer qu’on coupe le fer ? En fait il y a des logiques implacables de la vie auxquelles aucune action humaine ne peut échapper. Alors il faut savoir s’y résoudre pour s’imposer.
La quête de l’amour et la reconnaissance auprès des autres doit strictement se limiter dans le cadre social et religieux. Tout le reste de la vie est lié au rapport de forces de façon tacite ou explicite. Celui-ci n’est pas nécessairement synonyme de violence. Mais il suppose des contraintes indispensables par lesquelles le respect s’impose.
Il y a beaucoup d’Africains de la nouvelle génération qui ont comme modèles Paul Kagamé et Nelson Mandela malgré le fait qu’ils ont été des chefs de mouvements armés avant de devenir des hommes d’État. Par contre, d’autres ont comme références Gandhi et Martin Luther King Jr qui sont des grands symboles de la lutte pacifique.
En tout état de cause, ces faits et personnages relèvent de l’histoire et non des avis personnels. Alors un leader doit agir en fonction de son identité, ses ambitions et les circonstances qui s’imposent à lui. Quoi qu’il en sera, ni les actions ni les vœux des individus ne peuvent empêcher le destin de s’accomplir.
Les grands Hommes qui ont été célébrés par l’humanité ne se sont pas programmés pour le devenir. L’idéal qu’ils ont porté leur a imposé des choix et décisions souvent difficiles. Ils se sont acquittés avec conviction, courage et objectivité en laissant le soin à l’histoire de porter son jugement.
Heureusement que l’histoire n’a pas un cœur pour avoir des émotions.
Aliou BAH
#MoDeL