‘’Je pense que c’est malheureux pour le pays. On se retrouve dans une situation qui n’est pas souhaitable. Le nombre de morts, les blessés, l’image qui est renvoyée de la Guinée, c’est l’image d’un pays où il y a des problèmes. Quand vous voyez les forces de défense et de sécurité dans les rues de Conakry, vous avez l’impression que c’est un pays qui est en guerre. Ça, ce n’est pas bien pour notre image.
Je dis encore, le colonel Mamadi Doumbouya n’est pas candidat. Donc logiquement, il devrait avoir comme partenaires les partis politiques. C’est les partis politiques qui doivent aller aux élections, ce n’est pas la peine de dialoguer avec tout le monde. J’ai entendu un ministre qui dit que la porte est grandement ouverte, tous les Guinéens qui veulent dialoguer, on peut se retrouver là. Non. Pour parler de la transition, il faut dialoguer avec les partis politiques parce que ce sont les partis politiques qui doivent compétir, ce sont les partis politiques qui doivent aller aux élections.
Notre position est là, ça veut dire que si demain, nous avons la preuve qu’il y a une volonté d’aller autour de la table pour nous parler d’un chronogramme raisonnable, pour nous parler d’un délai, nous sommes preneurs. C’est ce que nous souhaitons. Nous souhaitons la paix pour ce pays-là, nous souhaitons que ce pays-là se calme, nous souhaitons que nous sortons de cette situation parce que personne ne gagne.
Aujourd’hui, sur le plan économique, allez-y demander aux commerçants comment ça se passe, rien ne marche. Il y a des gens qui n’ont même pas deux ou trois repas par jour. On ne va pas rester dans ça, la transition, c’est la transition. Le colonel Doumbouya n’est pas candidat, s’il était encore candidat il y avait un problème, mais il n’est pas candidat. Qu’est-ce qui peut nous empêcher d’aller autour de la table de négociation pour discuter?’’, indqiue Fodé Oussou Fofana de l’Ufdg dans une radio de la place.