Le Premier ministre Dr Bernard Goumou a entamé sa visite à New York par des entrevues (bilatérales et multilatérales) avant son intervention à la Tribune des nations unies ce samedi.
Accompagné du ministre des Affaires étrangères, de la coopération internationale, de l’intégration africaine et des Guinéens de l’étranger, Morissanda Kouyaté, le Premier ministre a eu un entretien cordial avec l’ancien Président du Bénin Dr Yayi Boni, médiateur de la CEDEAO. La mise en place du cadre de dialogue inter-guinéens et le rapport du sommet délocalisé des chefs d’Etat de cette organisation ont été abordés dans un climat détendu.
Avant cet entretien, Dr Bernard Goumou a longuement échangé avec le Premier ministre par intérim du Mali, le Colonel Abdoulaye Maiga.
Il a aussi été reçu par l’administrateur général du Programme des Nations unies pour le développement, Achim Steiner. Le porte-feuille de projets prioritaires 2022 – 2025 du PNUD pour la Guinée était au centre de la rencontre.
Dans la matinée de ce samedi 24 septembre, Etienne Soropogui, Président du parti « Nos valeurs communes » a été de nouveau arrêté environ un an après sa libération. Selon des informations relayées par plusieurs médias, cette arrestation est la conséquence de sa sortie médiatique dans l’émission Mirador de la radio FIM FM au cours de laquelle il s’est montré très caustique vis-à-vis des autorités de la transition guinéenne.
Dès après l’annonce de cette arrestation, l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD) a à travers un communiqué dénoncé ce qu’elle qualifie de ‘’kidnapping’’ ; « C’est avec indignation que les leaders de l’ANAD ont appris l’arrestation ce matin de M. Étienne Soropogui, Président du mouvement ‘‘Nos Valeurs Communes’’ et Conseiller du Président de l’ANAD, kidnappé à la sortie d’une émission radio à laquelle il a participé à FIM FM ».
Pour sa part, le front national pour la défense de la constitution (FNDC) a qualifié cet acte d’une tentative de confiscation du pouvoir par le CNRD.
L’ANAD et le FNDC ont tous exigé la libération d’Etienne Soropogui et de tous les autres prisonniers membres de leurs organisations.
Cheick Alioune