Alors que le procès du massacre du 28 septembre 2009 reprend ce 4 octobre à Conakry, Cheick Sako revient sur les difficultés à l’organiser lorsqu’il était ministre de la Justice sous Alpha Condé. Il affirme que de nombreuses personnes ont fait obstacle à la tenue de ces audiences.
Cheick Sako, alors ministre guinéen de la Justice, à Conakry le 4 juillet 2015.
Il l’assure aujourd’hui : si cela ne tenait qu’à lui, le procès sur le massacre du 28 septembre 2009 se serait ouvert il y a des années, sous la présidence d’Alpha Condé. Mais Cheick Sako, garde des Sceaux de 2014 à 2019, n’y est pas parvenu. « Le fait que certaines personnes inculpées étaient à des postes importants dans l’administration, voire à la présidence, posait problème », lâche-t-il.
Il aura fallu la chute d’Alpha Condé pour que ce procès historique s’ouvre, le 28 septembre dernier, soit treize ans jour pour jour après les faits. Pour Jeune Afrique, Cheick Sako a accepté de revenir sur ce dossier qu’il connait bien.
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