Le président de l’UFDG dénonce la gouvernance de Mamadi Doumbouya qu’il accuse de vouloir rester au pouvoir « le plus longtemps possible ». Il a reçu Jeune Afrique à Dakar, où il réside par intermittence depuis qu’il a quitté la Guinée.
Il avait « applaudi des deux mains » à la prise de pouvoir du colonel Mamadi Doumbouya, et n’avait pas manqué de le féliciter pour ce « sursaut démocratique ». Ravi d’assister à la chute de son meilleur ennemi, Alpha Condé, Cellou Dalein Diallo n’avait pas ménagé ses efforts en faveur des militaires.
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L’ancien Premier ministre guinéen n’avait pas hésité à décrocher son téléphone pour plaider leur cause et leur éviter les sanctions. Auprès du président en exercice de la Cedeao d’alors, le Ghanéen Nana Akufo-Addo, de Rosemary DiCarlo, la secrétaire-générale adjointe des Nations unies, ou de ses amis à l’Union européenne (l’euro-député Jean-Louis Borloo ou le président du Conseil Charles Michel), Cellou Dalein Diallo s’était fait l’avocat de la junte.
Avec jeuneafrique