Guinée, Pays des opportunités manquées.
(1958 / 2022)
Et si la politique, ou le politique et la mauvaise gouvernance étaient une malédiction pour le pays Guinée ?
1/’Un frein au développement ‘:
La politisation extrême et des tonnes de coups d’État de 1958 en 1984.
2/’Démarrage de l’Instabilité.’
Le refus de laisser Lansana Beavogui, prendre la place de Sekou Touré, même à titre temporaire, ayant abouti au coup d’État du 3 Avril 1984.’
3/ ‘Corruption, détournement, déroute des mœurs’.
La libéralisation sauvage de 24 ans, de 1984 /2008.
4/ ‘L’égoïsme’ de céder le pouvoir à temps’
Le refus à temps de laisser Elhadj Aboubacar Sompare, prendre le pouvoir et éviter le coup d’état de l’équipe Dadis de décembre 2008.
5/ ‘La Folie ou l’ivresse du pouvoir’.
Le changement de Dadis pour devenir candidat à l’élection présidentielle, et l’empêchement de la seule manifestation pacifique du 28 septembre 2009
(j’ai vu les images), avec des massacres, ayant abouti à l’arrivée de Konaté au pouvoir.
(Le clan qui à conseiller Dadis à essayer la candidature et à s’opposer au 28 septembre, était son clan ennemi et de faire de lui, le 1er président prisonnier en ce moment)
6/’Entêtement et faire dos au destin,car Dieu prête, il ne donne pas le pouvoir:
Alpha Condé aurait choisi un candidat de son parti RPG, et ne jamais s’aventurer vers un troisième mandat, aucun guinéen n’aurait soutenu une autre transition et il serait en ce moment l’homme politique conférencier le plus heureux du monde.
Le climat politique et social, né de ce mandat de trop à donner naissance à une transition regrettable.
7/La Transition à Risques:
En lisant ces 6 points ci haut cités, que nous réserve le CRND, ou la Boussole pose trop de projecteurs à la fois dans une transition, et en même temps.
Il faut un recule en arrière, mettre la balle à terre, savoir que la force, l’arrogance, la dictature face aux civils, qui sont différents des militaires, une justice sans preuves avant arrestation ou droit à justification, tout cela ensemble et en se fondant sur le passé, nous avions peur, très peur de la suite, car la manière si floue du départ du Premier Ministre Mohamed Beavogui , pose plus d’inquiétudes que d’assurance pour les analystes.
L’entente et la bonne cohabitation, avec toutes les parties, sont mieux, beaucoup mieux, pour un pouvoir transitoire, non élu, issu d’un coup d’état, c’est un conseil amical, et citoyen, avoir trop d’ennemis visibles et non visibles, n’aide pas une transition.
Bon dimanche.
UN CONSEIL AMICAL ET CITOYEN. Tiany .
Photo du Gouvernement qui a plus de 12 mois au pouvoir, avec 4 départs
(Fatoumata Yarie Soumah, Abe Sylla, Mohamed Beavogui ,Moriba Alain Kone )
et 3 nouveaux (Charles Alphonse Wright , Colonel Ibrahima Sory Bangoura, Aly Seydouba Soumah) .
Que Dieu protège la Guinée.
