Le procès des événements malheureux du 28 septembre 2009 se poursuit ce lundi 7 novembre à Conakry. C’est l’accusé Cécé Haba qui comparaît à la barre.
Cécé Haba a commencé par dire qu’il ne s’est pas réellement pourquoi il est à cette barre puisque, selon lui, il a été arrêté dans le cadre des événements du 3 décembre 2009 suite à l’altercation entre Toumba et le capitaine Dadis Camara où ce dernier a reçu une balle à la tête.
Il dit que ça fait 14 ans qu’il est en détention préventive dont il a bénéficié de deux mises en liberté qui n’ont jamais été exécutées.
Revenant sur les événements du 28 septembre 2009, il affirme que la veille le 27 septembre, il était à Labé où le président Dadis a tenu un meeting et qu’il est rentré à Conakry le 28 matin aux environs de 07h.
Il s’est dirigé aussitôt à l’étage où il a trouvé Toumba qui est son chef direct en tenue civile sur son lit. Il lui a informé que sa femme était en état de famille et qu’elle était à l’hôpital.
C’est ainsi que Toumba lui a dit qu’il n’y avait pas de travail aujourd’hui et qu’il lui a remis une somme de 500.000 francs guinéens pour qu’il aille s’occuper de sa femme. C’est ainsi qu’il se rend à l’hôpital. Selon lui, toute la journée du 28 septembre, il était au côté de sa femme.
Cécé Haba avoue que c’est lui qui détenait les clés, le téléphone et même l’arme de Toumba. « Il a confiance en moi. C’est moi qui faisais la cuisine pour lui », dit-il.
Toujours dans sa narration, Cécé confirme à la barre des propos de Toumba qui disait que Marcel a décidé de tout nier.
Que lui et Toumba ont eu une conversation en prison avant le début du procès au cours de laquelle Toumba leur avait demandé de dire la vérité à la barre mais que Marcel avait refusé en disant qu’il ne dira rien même si on envoyait un char de combat au tribunal.
À préciser que le procès a été suspendu à cet instant en attendant la présence des avocats de l’accusé Cécé.
Msb