Le 36ème Sommet de l’Union africaine qui s’est tenu du 18 au 19 février 2023 à Addis-Abeba (Ethiopie) a été sanctionné par un communiqué dans lequel la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement maintient les sanctions contre la Guinée, le Mali et le Burkina Faso, les trois pays d’Afrique de l’Ouest en transition militaire.
Concernant la Guinée, l’UA exhorte les autorités de la transition à mener « un dialogue national inclusif avec l’ensemble des acteurs politiques et à garantir la sécurité et la liberté de tous les participants ». Le président de la Commission de la CEDEAO a été instruit d’accompagner le processus.
La junte en Guinée a aussi été invitée à respecter l’esprit de l’accord bi-partite signé le 21 octobre 2022 entre la Guinée et la CEDEAO concernant la mise en place d’un comité conjoint de suivi et d’évaluation du processus de la transition et de s’abstenir de toute action unilatérale.
Réitérant la nécessité d’ouvrir l’espace politique à tous les acteurs, la Conférence des chefs d’Etat considère les mesures de mise en œuvre de la feuille de route de la transition guinéenne comme unilatérales et les rejette « totalement ». Tout comme pour la tenue d’un dialogue inclusif, le président de la Commission de la CEDEAO a été instruit d’accompagner la mise en œuvre des feuilles de route de la transition (en Guinée, mais aussi au Mali et au Burkina).
Les Nations unies, l’Union africaine et tous les partenaires internationaux ont été invités à appuyer la mise en œuvre des décisions de la CEDEAO concernant les trois pays.
In guineenews