Rémy Ngono : » Le stade du 28 septembre de la Guinée, n’est pas un stade du football. C’est un champ de bataille, d’où il y a eu plus de 100 morts . Ça mérite d’être détruit »
Depuis la publication des pays disposant de stades homologués dont la Guinée n’y figurait pas, les réactions fusent de partout dans la sphère sportive et du pays, mais de l’Afrique.
La non homologation des stades de la Guinée oblige toutes les sélections nationales ainsi que le club, Horoya AC, à jouer leurs matchs hors du territoire guinéen. Cette situation interpelle des observateurs de l’Afrique. C’est le cas de Rémy N’Gono qui n’a pas maché ses mots à l’égard du pays de Mamadi Doumbouya.
Le Horoya est contraint de négocier ses matchs de Ligue des champions ailleurs, faute de non homologation des stades du pays. Tout a d’abord commencé par l’équipe nationale locale qui avait reçu les sénégalais au Mali lors de la double confrontation en vue du dernier Championnat d’Afrique en Algérie. Après cela, une exception a aussi été accordée aux Matamkas qui ont reçu les Tanzaniens de Simba SC lors de la première journée de Ligue des champions. Cette situation a notamment été dans Radio Foot International. A la phase des cartons, une des rubriques de l’émission, le journaliste camerounais, Rémy N’Gono a tiré à boulets sur les autorités sportives de Guinée, qui n’ont visiblement consentis aucun effort pour pallier à ce manque.
« Un carton rouge à partir de ma page Facebook à la Guinée. Justement cette Guinée qui a conté, qui s’est vantée qu’elle pouvait organiser la CAN 2025 et vous vous rendez compte qu’en Guinée aucun stade n’est homologué pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2024. Le stade 28 septembre pratiquement c’est un champ de patate et de surcroit c’est là ou il y a eu plus de 100 morts. Il faut même détruire cela. Alors, la Guinée voulait organiser la CAN ? Mais où ? Sans stades ? On dit seulement on va construire. On va construire quand ? comme le dit un proverbe africain ‘’Le lézard n’a jamais construit un abri », a-t-il glissé dans l’émission sportive de RFI.
Cette sortie du journaliste camerounais est venue trouver que les observateurs guinéens en avaient d’emblée. Mais tout porte à croire que les autorités guinéennes, notamment celles sportives prendront à bras-le-corps cette autre alerte émanant de Rémy N’Gono. Sur le terrain, plusieurs promesses avaient été faites comme quoi, le stade du 28 septembre de Conakry allait bénéficier d’une réhabilitation. En vain. Pour l’heure, rien de concret.
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