Lorsqu’il est entré au Gouvernement , le Président de l’UFDG qui n’en a été informé qu’après l’acte de nomination a fait le dos rond. Ce n’est que lorsque le porte-parole parole du Gouvernement de transition s’est affranchi de la doctrine du groupe et a transgressé les valeurs communes que le conseil politique du parti qui n’avait pas le choix a entériné la décision de l’exclure, des instances de l’UFDG. Depuis, il n’a plus commenté sa relation avec son ancien collaborateur par pudeur mais surtout pour ne pas le déshabiller devant une opinion friande de révélations. Un silence digne que Gaoual exploite à fond pour forcer son destin politique.
El hadj Cellou Dalein Diallo doit regretter le jour où son chemin a croisé celui de Ousmane Gaoual tant leur nature est différente, leurs personnalités sont diamétralement opposées. Le Président de L’UFDG demeure un homme loyal et intègre qui, même pour les besoins de la politique politicienne ne veut pas tricher , ni tromper, tandis que le porte-parole du gouvernement de transition brille dans le déni et persiste à croire que la fin justifie les moyens. Ousmane Gaoual profite du sens de la retenue et de la réserve d’El hadj Cellou Dalein Diallo pour asséner dans les médias de vrais mensonges et de fausses vérités contre lui dans l’espoir de retourner l’opinion en sa faveur et de rassurer les autorités de la transition , en délicatesse avec lui. La réputation, précédant l’homme, le Ministre des télécommunications est disqualifié dans le débat public, à cause de ses nombreuses incohérences et de ses maladresses notoires, hier, à l’UFDG, aujourd’hui, dans la transition.
Le CNRD et son Président, le colonel Mamadi Doumbouya, ont perdu confiance en lui, s’étant rendus compte très tôt que c’est un brasseur de vent et un homme à scandales. Lui, seul, a suffi par ses actes et ses propos incongrus à discréditer le régime en place , qu’il livre à la vindicte populaire, qu’il mine de l’intérieur, se plaît à désacraliser. Combien de temps encore, le colonel Mamadi Doumbouya , tolérera son encombrant ministre, lui, qui, comme le Président de l’UFDG, paye le prix fort de l’avoir porté au pinacle ?
En s’en prenant comme il le fait, à tort et à travers au Président de L’UFDG à qui il doit d’être là où il est car sans L’UFDG, il resterait anonyme et insignifiant, , Ousmane Gaoual, montre au CNRD, qu’il a l’art de retourner sa veste et le don de poignarder dans le dos de tout bienfaiteur. Cellou Dalein dont il semble souffrir de la légitimité et de l’envergure personnelle, en peu de temps, a fait de L’UFDG , un parti incontournable sur l’échiquier politique nationale, une machine électorale redoutée par tous. Le leader de L’UFDG, lui-même, est devenu un grand homme politique dont l’ombre continue de planer sur la Guinée et le sort personnel est intimement lié à l’avenir souhaité pour son parti qu’il porte haut et mène très loin, jusqu’à preuve du contraire et en attendant sa victoire prochaine, inéluctable, le cauchemar de Gaoual.
Politiquement démystifié , tombé en disgrâce avec le CNRD, Ousmane Gaoual qui snobait L’UFDG se tourne encore vers cette force demeurée constante et redoutable pour en faire sa bouée de sauvetage. Un pari perdu d’avance, car le porte-parole parole du Gouvernement de transition est allé trop loin dans l’inimité contre son ancien parti et sa direction , a fait trop de mal à ses militants et au pays pour espérer se faire réintégrer, comme si de rien n’avait été. Il s’est dévoilé à tous dans son avidité de tout et sa folie de grandeur.
Au cours de sa dernière sortie médiatique, ratée comme toutes les autres avant, la canard boiteux de tous les ministres ayant assumé la fonction de porte-parole du Gouvernement, a alterné , dénégations et contre-vérités, comme à son habitude, devant des journalistes, médusés. Un exemple parmi tant d’autres.
Le cas Alpha Condé
L’histoire est trop récente pour être déformée, trop connue pour être contestée. Gaoual, prétend qu’il n’a pas eu de contacts avec le Président déchu, heureusement, encore vivant ainsi que d’autres acteurs impliqués dans leur relation. Peu avant le coup d’Etat, Ousmane Gaoual avait rallié le professeur Alpha Condé. Les deux hommes se parlaient régulièrement. Un contact étroit et un des échanges directs qui ont permis la libération du Politique détenu à la maison centrale. C’est bien l’ancien Président qui avait fait évacuer Ousmane Gaoual à Paris pour son contrôle médical à l’issue duquel il devait accéder à un décret de nomination après les largesses dont il avait bénéficié dans la collusion avec lui. Cela, est un secret de polichinelle qui hante les nuits d’un homme qui a peur d’être rattrapé par son passé dans sa reconversion politique , ses plans pour l’avenir.
Finalement, le colonel Mamadi Doumbouya a rendu un fier service à El hadj Cellou Dalein en sortant de ses rangs, un » destructeur ». Savait-il qu’il se tirait une balle dans le pied, lui, qui ne baisse jamais la garde ?
Cellou a toujours été un ange face à des démons. Ousmane Gaoual devrait, connaître lui, qui n’arrive pas encore à se libérer de ses vieux démons, et une fois pour toutes , cette vérité : un ange ne sera jamais un démon, un démon ne sera jamais un ange.
Avec leverelateur224