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N’est pas Cellou qui veut ! (Par Marouane)

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N’est pas Cellou qui veut ! (Par Marouane)

L’UFDG n’est ni une cour de récréation, ni un territoire de singes. Dans la cour de récréation, on court, on saute, on parle sans arrêt et on se mélange. Sinon, la classe de chacun est connue, le rang et la place aussi. Dans le territoire des singes, on assiste à des sauts incontrôlés et des bondissements intempestifs d’une branche à une autre en se tenant de temps à autre sur une patte pour éprouver la branche à laquelle on est accroché.

Le mélange de genre, c’est ailleurs.

A l’UFDG, le pouvoir vient des militants et revient aux militants, guidés par le sens de la justice et portés par l’espérance d’une Guinée unie et prospère.

 

Les élucubrations et les affabulations d’un individu, en perte de vitesse, et à qui le mensonge est ce qu’est l’oxygène pour l’homme, ne les intéressent guère.

Et qu’il soit clair pour chacun que chaque métal précieux s’apprécie à sa juste valeur. Le cuivre ne sera jamais l’or quel que soit sa durée au feu. Si ceci est vrai, alors, à l’UFDG, n’est pas Cellou qui veut.

Aussi longtemps que son capital confiance sera intact auprès de ses militants, sa succession n’est ni envisagée, ni envisageable à plus forte raison susciter un débat qui ne peut avoir lieu que dans un studio de radio.

Et avec ces fantasmes de succession qui obsèdent certains, dont les objectifs, bien identifiés, sont contraires aux aspirations légitimes des militants du parti, cette forme de provocation relève d’une volonté machiavélique de disperser les forces et refroidir les énergies à quelques pas seulement de la victoire finale.

Le débat de la succession se posera en temps opportun. Mais en attendant, pour l’heure, ce qui importe, c’est l’investiture très prochaine de Cellou Dalein Diallo à Sékhoutoureyah.

Mais comme on aime à le dire, l’homme qui tombe ne voit jamais son derrière. Il arrive, comme dans la plupart d’ailleurs des cas, qu’avant sa chute fraccassante, qu’il soit sourd et aveugle d’autant qu’il a accédé à la chose la plus inespérée, même pas envisagée dans ses rêves les plus fous.

Devant l’inattendu, l’improbable, l’inespéré pour un lutteur sur tatami et anciennement CDI ( chômeur à durée indéterminée), la raison déserte , l’intelligence fuit, la subtilité disparaît laissant place à l’arrogance, l’inélégance, la bêtise humaine dans son expression ultime et la vulgarité portée à son paroxysme. Mais quelle indignité !

Le pouvoir lui monte à la tête telle une drogue dure qui fait délirer et le bavardage du parvenu devient « diarrhéique ».

Le lutteur sur tatami n’a de place que pour attaquer et non construire. L’homme devient con comme ses pieds, plat. Il voit le monde à l’envers en oubliant que l’orgueil précède toujours la chute.

Derrière les élucubtations d’un éternel insatisfait, d’une inculture siderante, qui falsifie l’histoire, se donne le beau rôle, qui ne voit que la place de l’autre, sans jamais se soucier de remplir correctement sa mission et d’être à la hauteur de la fonction qu’il occupe, l’UFDG reste sereine et imperturbable.

L’humilité précède la gloire.

N’est pas Cellou qui veut et jamais il n’offrira ce qu’un ambitieux démesuré recherche le plus ardemment : qu’il réponde aux inepties proférées les deux ne jouant pas ni dans le même championnat, ni dans la même catégorie!

Le temps est le meilleur juge.

Que personne ne se trompe!

A bon entendeur, salut!

Par Habib Marouane Camara, éditorialiste.