« Je ne reconnais pas les faits, monsieur le président. Le 30 juillet 2022, le matin, j’ai été informé par une source que je dois être arrêté. J’ai pris la peine d’appeler au téléphone et j’ai appelé mon avocat Salifou Beavogui pour lui dire que j’ai appris que je dois être arrêté.
Je lui ai dit de demander une convocation pour faire l’économie de troubler la quiétude de mes voisins parce que j’ai vécu l’expérience 2 fois de suite. On descend chez moi et on casse tout, on quadrille tout le quartier avec des agents armés.
Donc maître Bea a appelé le procureur de Dixinn, celui-ci lui a confirmé que je suis sur la liste des personnes qui doivent être arrêtées et qu’il va instruire la brigade de recherche de Kipé pour émettre une convocation, je devais me présenter le lundi. Ce jour, on a évacué les enfants pour ne pas voir cette scène.
Mon épouse et moi on est resté assis dans la cour pour attendre l’arrivée des agents. Les agents ont débarqué munis d’armes de guerre, mon épouse est allée ouvrir la porte pour eux, ils ont dit être munis d’une convocation et que je dois être envoyé maintenant.
Pourtant, le procureur avait dit que c’est plutôt la brigade de recherche de la gendarmerie qui devait me remettre une convocation », Ibrahima Diallo du FNDC à la barre lors du procès, ce jeudi 8 juin.