Les gardes pénitentiaires sont en colère ce mercredi 21 juin. Ils ont bloqué tout accès à la maison centrale de Conakry. Ils manifestent leur mécontentement contre un acte du ministre de la justice et des droits de l’homme Alphonse Charles Wright.
Pour faire face à cette grogne des agents pénitentiaires, le département de la justice a dépêché les procureurs des différents tribunaux d’instance à la maison centrale de Conakry pour tenter une médiation avec les grévistes. Selon nos informations, les gardes pénitentiaires réclament l’application du statut particulier du personnel pénitentiaire du 31 octobre 2016. Mais aussi la prise en charge de 135 bénévoles ayant suivi la formation commune de base et la libération immédiate et sans délai des leurs qu’ils considèrent injustement arrêtés dans les affaires d’évasionde détenus.
Réunis en grand nombre devant l’entrée de la maison centrale de Conakry, les gardes disent être déterminés à empêcher toute sortie de cette maison d’arrêt : « même une mouche ne sortira ici », a déclaré devant les micros des journalistes un des manifestants.
À noter que des agents de la police et de la gendarmerie qui sont censés escorter les détenus du massacre du 28 septembre 2009 sont arrêtés derrière la cour, faute d’accès aux détenus. Ce qui présage la non tenue de cette audience de reprise initialement prévue ce mercredi 21 juin, après plusieurs semaines d’arrêt.
Nous y reviendrons
