Le professeur de Droit à l’université de Montclair State University, Expert en Justice transitionnelle, Dr Arnaud Kurze, Associate a fait cette déclaration au cours des échanges qu’il a eus avec des journalistes. C’était ce jeudi, au Centre américain Thurgood Marshall de l’ambassade des États-Unis. Au menu : compte rendu de ses rencontres avec plus de 200 femmes engagées en politique, qui militent dans la société civile, des acteurs dans le domaine de la sauvegarde de l’environnement, des professionnels socio-économiques, des interrogations sur les perspectives et perceptions de la justice transitionnelle, rôles des femmes politiques dans la transition… » Je repars avec beaucoup d’espoirs. Nous avons travaillé dur avec ces jeunes femmes dynamiques qui sont désormais outillées en communication stratégique pour qu’elles puissent mieux accéder à la politique surtout en temps de transition, prise de paroles en public, collecte de fonds, comment faire une négociation de manière pacifique, résolution des conflits… », a-t-il situé.

De ces rencontres, poursuit le professeur de Droit, « j’ai vraiment constaté que la Guinée a une population jeune et que l’avenir de ce pays devrait être dans cette jeunesse à travers la politique au sens large mais aussi dans le domaine socio-économique. Et, vu que mon but était focalisé sur le rôle de la femme, accès à la politique, j’ai été ravi de voir leur engagement. En plus, les échanges avec vous, en tant qu’hommes de médias me rassurent. Vous devrez prendre conscience du rôle qu’elles jouent.  Du fait d’avoir un gouvernement de transition ne signifie pas que la presse vous n’a pas un rôle à jouer. C’est à vous de forger votre voix et assurer pour qu’elle soit entendue dans un processus juste, transparent qui respecte les normes, qui est à l’écoute de la société », a soutenu Dr Arnaud Kurze.

Puis de conclure : « C’est avec un cœur lourd que je quitte la Guinée. Quelqu’un m’avait dit dans l’avion que, la Guinée n’attire pas parce que c’est un pays pauvre. Mais une fois sur place, vous êtes enchantés. Du coup, on revient. La Guinée vous retient. »

Avec horoya