Après la chambre du jugement, c’est au tour de la chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief) d’ordonner, ce jeudi 16 novembre 2023, la remise en liberté assortie du paiement d’un milliard de francs guinéens à titre de cautionnement de l’ex-président de l’assemblée nationale (PAN), Amadou Damaro Camara, placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry depuis avril 2022.
Une décision du juge, que le procureur spécial, Aly Touré compte attaquer par devant la cour suprême dans les heures à venir.
Dans sa décision rendue publique, le président de la chambre des appels de la crief, Noël Kolomou a ordonné la remise en liberté assortie de caution du président de la 9ème législature guinéenne, hospitalisé à l’hôpital de l’amitié sino-guinéenne depuis plusieurs mois.
« La cour ordonne la mise en liberté de Amadou Damaro Camara assortie du paiement d’1 milliard de francs guinéens à titre de cautionnement. Et déboute les parties du supplice de leur prétention ».
Cette chambre d’appels été saisie par le procureur spécial, Aly Touré pour s’opposer à la libération de Amadou Damaro Camara, ordonnée le 09 octobre dernier par la chambre du jugement de la Cour présidée par le président Francis Kova Zoumanigui.
Selon, Me Santiba Kouyate, avocat de Damaro, son client va regagner sa famille aujourd’hui. Et, que ce pourvoi du procureur spécial, n’a aucun d’effet sur sa liberté.
À préciser que Damaro est poursuivi en compagnie de Michel Kamano ex 1er questeur de l’assemblée nationale, Zenab Camara, 2ème ancienne questeur de l’assemblée nationale et Cheng Jiin-Suey alias Kim, patron des tours siamoises de Kakimbo pour un détournement présumé d’un montant de 15 milliards de francs guinéens destinés à la relance du nouveau siège de l’Assemblée nationale sis à Koloma.
In mediaguinee