La 51ème session ordinaire du Conseil de Médiation et de Sécurité de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au niveau ministériel s’est tenue mercredi 06 décembre à Abuja, capitale fédérale du Nigéria.
L’objectif de cette rencontre était d’examiner la situation politique et les questions relatives à la paix et à la sécurité dans la sous-région.
Au cours des travaux, le Conseil a présenté un mémorandum sur les processus de transition dans les pays de la CEDEAO sous régime militaire.
Le conseil a été informé que le putsch survenu au Niger renforcerait la détermination des autorités de transition du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée à bloquer la mise en œuvre des chronogrammes de transition respectifs à la CEDEAO.
Pour le cas de la Guinée, le rapport du Conseil de Médiation et de Sécurité de la CEDEAO au niveau ministériel souligne qu’aucun progrès significatif n’a été réalisé dans la mise en œuvre des dix points du chronogramme de la transition.
« Concernant la Guinée, la Commission a rappelé le chronogramme de transition consolidé couvrant dix (10) points prioritaires, qui a été élaboré conjointement et a fait l’objet d’un accord entre les autorités de transition et la CEDEAO en octobre 2022. Toutefois, la Commission a noté que, un an après l’approbation du chronogramme de transition, aucun progrès significatif n’a été réalisé dans la mise en œuvre des activités. Les 10 points comprennent la conduite d’un recensement général de la population et de l’habitat, d’un recensement administratif à des fins d’enregistrement à l’état civil, l’établissement du fichier électoral, la rédaction d’une nouvelle constitution, l’organisation d’un référendum, l’élaboration de lois organiques et l’organisation d’élections locales, législatives et présidentielle », souligne le rapport du Conseil.
Le rapport souligne que le délai de la transition en Guinée couvre la période septembre 2022 à septembre 2024.
In mediaguinee